Lenaïc Lysandre Étudiant, rentier et "chasseur" de Gabrielle
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 04/11/2007
| Sujet: Lenaïc Lysandre [ Humain - Indépendant ] Dim 4 Nov - 2:44 | |
| Nom : Lysandre
Prénom : Lenaïc
Surnom : //
Age : 18 ans
Jour de naissance : 28 janvier
Sexe : Masculin
Race : Humain
Clan : Indépendant
Profession : Rentier / Etudiant
Lieu de vie : Schwefelsländer Est - Trockenstadt - Le coeur de la ville
Physique : Lenaïc possède un physique assez étrange … Il plutôt grand, et fin, très peu musclé, voir pas du tout. De carrure plutôt frêle et fragile, ce n’est pas quelqu’un d’imposant, ni qui se démarque de la foule par ce trait physique.
Son visage est fin, encadré d’une chevelure noire en bataille, un peu ébouriffés. Il ne les coiffe presque jamais. Quelques mèches retombent sur ses yeux, il a depuis longtemps abandonné l’idée de les replacer correctement, ils reviennent toujours se poser devant son regard. Un regard d’autant plus étrange que ses yeux sont noirs, grands, exorbités ; et cernés la plupart du temps. Il est bien rare de voir un sourire naître sur ses lèvres fines et bien dessinées. De profil, on remarque un menton assez pointu, du fait de son visage mince, et un peu en avant.
Il est vêtu de manière négligée, ne faisait absolument pas attention à la manière dont il s’habille, ni exactement avec quoi. Il est souvent débraillé même. Quand à son allure, elle est très dégingandée, peu distinguée. Il se déplace souvent le dos voûté, les épaules un peu en avant.
Caractère : Lenaïc est quelqu’un de très mystérieux. Personne ne peut se vanter de le connaître réellement. Très rares sont ceux qui peuvent affirmer connaître ne serait-ce qu’une partie de son passé. Une seule sans doute, bien qu’il ne connaisse pas entièrement son passé … Il se renferme souvent sur lui-même lorsqu’on lui pose des questions sur lui, où il répond par un sourire énigmatique s’il est plutôt de bonne humeur. Introverti, il est en général très discret, il s’efface facilement, que se soit dans une conversation, en compagnie de personnes, ou même dans une foule. Malgré tout, il n’en est pas moins intelligent, ayant une bonne culture générale, et plutôt infaillible. En revanche, il est un peu maladroit.
Déterminé, il ira jusqu’au bout de ses convictions et de ses actes. Il est parfois obsédé par certaines choses … Par exemple, son obsession principale est Gabrielle Myriades, qu’il recherche avidement, remuant ciel et Terre pour la retrouvée. A vrai dire, il suffit que quelque chose tique dans son esprit pour que cela en devienne une obsession … Il est plutôt étrange, particulier, ne serait ce que par ce trait de caractère et le mystère qui semble planer autour de lui. Il est compréhensif envers les autres, et c’est peut être la seule ouverture d’esprit, dans le sens de parler avec les autres, qu’il peut démontrer.
Don : Le violon
Pouvoir spécial : Il peut fermer son esprit aux autres, et ainsi, sans parler de disparaître ou de devenir invisible, il peut s’effacer aux yeux de ceux qui le verraient. Cela peut aussi former une barrière psychologique visant à empêcher toute intrusion dans son esprit, mais il ne s'en sert pas comme tel : il ignore cette capacité, mais la déclenche parfois, sans le vouloir.
Relations : Il rechercher avidement Gabrielle Myriades / Gabriel Versteck. Et ce, pour une raison que lui seul connaît.
Histoire : « Occupe toi du repas s’il te plait. Va tuer un poulet. »
Lenaïc hocha la tête en signe d’approbation, et se rendit dans la cuisine, et prit un couteau de boucher. Le poulailler se trouvait un peu plus loin dans le jardin. Pour y aller il devait se rendre à l’extérieur du grand manoir sombre dans lequel il vivait avec un autre homme. Il était en quelque sorte à son service, le propriétaire le retenait par quelque chose de si précieux aux yeux du jeune homme …
* Va-t-il réellement le faire ? * pensa Lenaïc en se rendant dans le jardin. Comme toujours, il était un peu perdu dans ses pensées. C’était bien souvent le cas. Introverti, il était souvent ‘dans sa bulle’, sans que l’on puisse savoir où elle se situait réellement, ni ce qu’on y trouvait. Il marchait de son pas plutôt lent habituel, le couteau à la main. Quiconque l’aurait vu en un tel moment aurait pu croire qu’il s’apprêtait à tuer quelqu’un, avec un calme impassible …
C’est alors qu’il ‘la’ vit. Il se stoppa net, regardant avec hébètement la jeune femme qui s’échappait par
« Gabrielle. » murmura-t-il, inaudible.
Pendant quelques instants, il ne put bouger, c’était comme si son corps ne lui obéissait plus, il était comme clouer sur place, paralyser … par la peur ? Peur de cette vision qui s’offrait à lui, peur que ce ne soit qu’un mirage, peur que se ne soit qu’illusion. Il fit un pas vers elle, sortant peu à peu de sa torpeur, comme dans un rêve, duquel on se réveille lentement, sans se rendre compte de tout se qui se passe autour. Mais un cri le fit se retourner. Le manoir derrière lui était parcouru de flammes, myriade de couleurs de nuances d’orange, de jaune, et de rouge. Il ne sut que faire. Devait-il poursuivre son rêve, ou la réalité ?
Alors qu’il ne savait comment réagir, le rêve commença à s’enfuir. Tout autour de lui, tout sembla disparaître. Il n’existait plus qu’elle, cette jeune fille qu’il avait tant voulut voir, cet espoir auquel il s’était rattaché. Mais il persistait au loin un cri, un appel. « Il » l’appelait. « Il » voulait que Lenaïc vienne. Mais Lenaïc avait un rêve à poursuivre. « Il » pourrait bien se débrouiller seul, comme toujours. Alors, Lenaïc fit son choix …
Sans penser à rien de plus qu’à Gabrielle, il se mit à courir vers elle. Oubliant tout, oubliant le couteau qu’il tenait encore dans sa main, oubliant les cris au dehors, oubliant l’herbe sous ses pieds, oubliant le vent qui lui fouettait le visage, oubliant sa promesse. Plus rien ne comptait à part Gabrielle, plus rien de comptait à part cet unique rêve, plus rien d’autre n’existait. Il courut derrière elle, pour la rattraper, pour lui dire à quel point il était heureux de la voir, pour lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur, tout ce qu’il cachait aux autres. Cette course eut-elle put durer des heures qu’il ne s’en serait pas rendu compte. Quelques secondes, quelques minutes ? Il ne put le dire …
Soudain, il arrêta sa course. Une diligence passa, et la jeune femme s’y engouffra rapidement, dictant au cocher une direction que Lenaïc ne put entendre. Il commença à courir, alors que les cheveux galopaient déjà.
« Gabrielle … » murmura-t-il sur un ton presque plaintif. Elle venait de lui échapper. Il désirait tant la revoir. Il désirait tant lui parler, lui ouvrir son cœur, lui révéler qui il était, à quel point elle comptait à ses yeux … En aurait-il un jour l’occasion ? Il erra dans les rues. Une fois encore, il n’aurait pu dire combien de temps il marcha, sans rien voir, sans rien ressentir, ni le sol sous ses pieds, ni la douce caresse du vent sur son visage, ni le bruit de ses pas. Il ne pensait à rien d’autre qu’à ce qu’il venait de perdre. L’espoir de toute une vie. Il se sentait complètement vide, comme si toute once de vie avait disparut. Quiconque l’aurai vu, émergeant d’une brume qui commençait à tomber dans la fraîcheur de la nuit, l’aurait sans doute pris pour un zombie, avec son air perdu, ses yeux cernés de noir, sa chevelure en bataille, et son allure dégingandée.
C’est alors qu’il la vit, comme un mirage, aperçut bref, et si rapide qu’il aurait pu se tromper, s’il ne connaissait pas son visage par cœur, dans les moindres détails. De nouveau, surpris, il ne bougea pas, et regarda la diligence s’éloigner. Il tenta de courir après, il voulait la rattraper. Il le désirait plus que tout … Alors il courut, mais les chevaux étaient plus rapides que lui, et il se fit distancer, pour la seconde fois. Il perdit alors tout espoir. Se laissant tomber par terre dans un bruit sourd, il laissa enfin tomber son couteau, qui produisit un son mat, métallique, en heurtant le sol. Et alors, il cacha son visage dans ses mains.
Aucune larme ne fut versée, ou du moins, ce fut ce qu’il put sembler pour toute personne qui serait passé près de lui. Il resta ainsi longtemps, prostré, sans pouvoir esquisser le moindre mouvement. Seul sa poitrine se soulevait lentement, à un rythme régulier.
« Je te retrouverai !!, cria-t-il alors, rompant brutalement le silence de la nuit. Je te retrouverai !! »
Il se redressa brutalement, haletant.
« Je … te retrouverai … Gabrielle ! » murmura-t-il, reprenant son souffle. Sa décision était prise, quoiqu’il arrive. Il remuerait ciel et terre pour la retrouver, quoiqu’il advienne, quelque soient les obstacles qu’il pourrait rencontrer. Rien n’altèrerait sa détermination, rien. Et il s’enfonça dans la brume …
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